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nina.helleboid@gmail.com
L’industrie de la mode tue. Il y a les chiffres qui marquent comme l’effondrement du Rana Plaza qui a provoqué en 2013 la mort de 1135 personnes.
Il y a aussi toutes les morts silencieuses, non recensées, liées au condition de travail désastreuses dans lesquels de nombreux ouvriers textiles sont exposés.
Il y a évidemment les accidents liés à la non-conformité des installations et à leur vétusté.
Il y a aussi l’épuisement de travailler plus de 12heures par jour, six jours sur sept voir parfois sept jours sur sept.
Il y a l’exposition au produits chimiques dangereux utilisés pour le traitement du coton à l’acide chlorhydrique, pour le sablage des jeans pour paraitre plus délavés, les bains d’acide… le tout sans protection.
Ces conditions d’exploitation provoquent la mort précoce de milliers d’ouvriers textiles.
Ces morts pourraient être évitées si les conditions de travail et les droits fondamentaux étaient respectés.
La transparence, un avantage concurrentiel ?
Ces conditions de travail déplorables sont aujourd’hui montrées du doigt par les associations, collectifs (Fashion Revolution, Who made my clothes…) et les consommateurs .
Tous réclament de la transparence, néanmoins les grandes marques avancent timidement sur le sujet. Face à ce problème social, des jeunes marques choisissent de faire autrement, de rogner sur leurs frais marketing plutôt que sur les conditions de travail des ouvriers qui fabriquent leur vêtements. Ces marques ont compris que la transparence serait leur meilleur atout de communication.
Par conséquent, la transparence devient un avantage concurrentiel, et devant l’opacité de la chaîne de production des grands groupe de mode, ceux-ci s’interrogent pour rentrer à leur tour dans ce qui apparait comme le business de l’éthique.
Devant cette injonction à la transparence, la blockchain peut-elle devenir un accélérateur de transparence ?
c’est l’objet de la conférence que j’ai donné le 8 Mars à la Cantine. Les réponses dans la vidéo.
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