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nina.helleboid@gmail.com
Je suis inno fatiguée, transfoépuisée
Je fais une pause de la transformation, la fameuse transformation, celle qui devient une fin en soi..
Tous les matins je me rends au bureau et je passe devant cette famille qui vit sur un morceau de trottoir de la rue du 4 septembre.
Un couple et 3 enfants, dont deux qui ont l’âge d’aller à l’école.
Et tous les matins je calcule le nombre de personne dans notre immeuble de 7 étages, soit 120 personnes X 7 étages = 840 cerveaux occupés à « faire tourner la maison » à « transformer » l’entreprise pour conserver son avantage de 2 miliards de bénéfices par trimestre.
Et le soir après une journée bien remplie à innover, je passe à nouveau devant cette famille, et le doute m’envahit : ne serais je pas en train de « rater ma vie », si à 30 ans je ne suis pas en train d’agir pour trouver et implémenter des solutions, pour avoir un impact à mon échelle.
Ça doit être ça la crise de sens au travail, une sorte de « crise d’ado » un moment où les mots de Claudia Rankine « Why are we here if not for each other » me hantent jusqu’à devenir mon mantra.
C’est cette conscience aigue de la valeur du temps, non pas celui qui passe, mais celui que nous traversons, qui me pousse au changement
Le business développement parce que je veux des actes et pas que des paroles de communicants.
Je suis dans l’action, le faire.
Alors je le fais à mon échelle, et en parallèle j’écris, pour sensibiliser, pour partager, pour donner envie, pour partager les réflexions.
Ainsi naissait le premier article de ce site.
Comme si on pouvait tuer le temps sans insulter l’éternité
Heny David Thoreau